Hausse de l’intérim en Mars 2017
Depuis quelques, les signaux économiques sont au vert et la croissance redémarre. Les entreprises le perçoivent, il y a comme un frémissement dans l’air. L’évolution des emplois issus du secteur de l’intérim est assez symbolique de cette dynamique retrouvée. Pour le troisième consécutif, les chiffres de l’évolution des effectifs intérimaires sont en hausse au niveau national. Pour ce mois de mars 2017, on observe une augmentation de 8,2% des effectifs par rapport au mois de mars 2016.
L’évolution en fonction des secteurs d’activités
Bien que l’emploi intérimaire ait progressé de manière générale et sur l’ensemble des secteurs d’activités, certains secteurs connaissent une forte croissance que d’autres. En ce mois de mars 2017, c’est particulièrement le secteur des transports et celui du BTP avec des progressions respectivement de 14,7% et 11,9%. Légèrement en dessous, on retrouve le secteur des services (+7,7%), l’industrie (+6,7%) et celui du commerce (+5%).
L’évolution en fonction des secteurs d’activités
Concernant l’évolution des effectifs par secteurs d’activités, c’est le secteur des cadres et professions intermédiaires qui connait la plus forte progression du nombre de ses intérimaires avec 11,8%. Les ouvriers qualifiés sont également en nette augmentation avec 10,9% d’effectif supplémentaire par rapport à l’an dernier à la même époque.
L’évolution par régions de France
Il n’existe pas une seule région française qui n’a pas vu ses effectifs intérimaires augmenter durant le mois de mars 2017, par rapport à mars 2016, et même plus globalement sur l’ensemble du premier trimestre 2017, de janvier à mars. L’intérim est véritablement en augmentation constante depuis le début de l’année. Ce mois-ci, c’est dans la région Auvergne-Rhône-Alpes que les effectifs ont le plus progressés avec +13,9%. Les agences interim en Bretagne et celles de Bourgogne-Franche-Comté ont également été très sollicitées avec une hausse de 11,0%.
Que ce soit pour ce seul mois de mars ou pour le trimestre entier, c’est toujours les régions du Grand-Est et de l’Île-de-France qui ont progressé moins rapidement.
Source : Prism’Emploi